Le cabriolet

Le cabriolet :


Il est apparu pour la premiere fois en 1983. Soit la dernière année de production du SC.

On va commencer par un article d'époque histoire de bien se mettre dans l'ambiance :

Quelques photos prisent par Philsccab, le roi du cabriolet. Puis ensuite on va lui laisser la parole : ça il aime bien aussi : ;-)

Il n'y en a pas que pour Phil, Jean aussi a un beau cabriolet :

Vas y Phil à toi :

"Donc : 911 SC cabriolet, première série de cabriolet Porsche depuis la
disparition de la 356 en 1964/65. La couleur ? Comme vous pouvez le voir
sur les photos, la teinte est gris zinc (code 956 pour les puristes).
Sortie de la concession Sonauto de Levallois en Janvier 1984, troisième
main à ce jour, achetée en état moyen (selon Flat 6 ;-) ) en Avril 2000
avec cependant excellente mécanique et 192.000 km RÉELS (boite de
vitesse entièrement refaite juste avant l'achat, concession de LIMA à
Toulouse, sur facture...) carnet d'entretien d'origine et dossier de
factures impressionnant... mais entretien minimum, voiture pas
particulièrement soignée.

Lors de son achat, cette 911 présentait quelques options spécifiques :
les bumpers "avant" (disparus depuis pour répondre à la demande
insistante de certains ;-) ), cuir sport (avé les trous-trous...) pack
électrique...
A noter, petite particularité du cabriolet, le système de chauffage "à
tirette" repris des versions précédentes parce que le capteur intérieur
était perturbé... donc pas de problèmes rencontrés avec la fameuse
molette !!!  Disparues en 1975, ces tirettes -bien que d’un
fonctionnement à priori beaucoup plus basique- s’avèrent en réalité
fiables et assez faciles à doser.
Autre spécificité “cab” : dossiers des sièges arrière légèrement
avancés, pour laisser place à la capote une fois repliée, ou encore
l'amortisseur-moteur, apparu pour encaisser les vibrations et ne pas
gééééééner Môôôôôsieur ou Madâââââme...

Quelques modifications apportées par le précédent propriétaire : les
jantes Cup en 16' de Carrera 2 de 93, le volant Ruf avec cuir
-initialement- teinté couleur carrosserie (suite à rupture du 3 branches
d'origine!!!!) ont été “corrigées” : la belle a gardé son volant, oh!
combien agréable, mais re-gainé noir par sellier, et les jantes sont
désormais des Fuchs de 16’ (6 à l’avant, 8 à l’arrière).
A noter que le moteur a été changé (par concession toulousaine) suite à
rupture d'une queue de soupape à 160.000 km environ. Le nouveau bloc, de
85.000 km environ, a été gratifié d’un tendeur hydrau de 3,2L...
Question : 188 ou 204 CV ? Vous allez me dire "regarde les numéros de
série!" .Oui mais pas si simple, le moteur ayant été "retravaillé" !
Faudrait ouvrir pour voir si les pistons sont en toit. Et là je vous
réponds : moteur prends bien ses tours, arrivée du couple dès 2600/2800
tours (j’ai équipé la bête d’une ligne inox complète, depuis les
echangeurs jusqu’au silencieux avec, bien entendu, un tube de liaison en
lieu et place du silencieux intermédiaire : pas plus de puissance à
priori mais clairement plus de couple, en tous cas plus bas…), 245 au
compteur (à 6100 tours), allégrement, et surtout avec ÉNORMÉMENT de
plaisir. C'est quand même le plus important ;-)...

Voilà. Rajoutez à cela quelques heures de nettoyage/lustrage, quelques
joints changés ici et là, Pierrot (930 et 2,4 S) qui s’est chargé
d’apporter toutes les retouches necessaires pour la rendre fiable
(transmissions, système de freinage neuf, disques, etriers,
maitre-cylindre... ) et belle : toutes ces pièces, plus ou moins
visibles, démontées, nettoyées, repeintes dans les règles de l’art :
encore merci mon Pierrot !  ;-)
Prochaines opérations prévues : refection partielle des sièges
conducteur et passager (le cuir présente bien mais la mousse, un peu
affaisée, sera changée) et (beaucoup?) plus tard, une peinture complète…
Mais pas d’urgence !

Bon, maintenant, parlons plaisir : pied droit assez lourd, gros cœur
pour les entrées dans les courbes, jamais freiner, surtout jamais
freiner : vaille que vaille faut que ça passe ;-)... Il faut savoir qu'à
10 kilos près, le poids du cab' est identique à celui du coupé (1200
contre 1190) mais avec un centre de gravité par définition plus bas
(renforts au niveau du chassis) pas plus mal...
Donc capoté : quasiment les mêmes performances qu'un coupé, à peine plus
bruyant si les joints sont en excellent état, moins qu'un Targa (aveu
même des intéressés). Décapoté : vitesse de croisière 70/80 km/h avec
Ti'bouchon® derrière : au delà, les remous pour lui sont plus
désagréables. Sinon, devant, on peut prendre un bon 200 sans être génés.
Ceci dit, décapoté et sans appui derrière (pas d'aileron,
heureusement!!!) pas le top...

Bref, le programme idéal : partir le week-end au Touquet, titiller les
6000 tours sur le parcours, se taper un bon resto, et faire la côte
décapoté, la tête au vent, en se disant que la vie est belle...

… en attendant le plaisir d’avoir un autre cabriolet SC dans le box d’à
côté, mais 356 cette fois, bleu “bali” et cuir caramel, une merveille… "
 
 

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